la mer se retire, ça et là il reste des petites mares où les coquillages barbotent, les minuscules méduses s'amusent, les bigorneaux tracent leur trace, le vent strie la surface de l'eau. Vous voyez tout ça dans mon bouton du bord de mer brodé au crochet de lunéville ? Je l'ai terminé cette nuit, une heure après minuit. C'est sans doute pour cette raison que je rêve encore....mais l'aventure, cette découverte du travail au corchet de lunéville, était très agréable et me donne envie de persévérer.

Oui, je comprends votre étonnement. D'habitude on admire plus les roses de Noël à cette époque, mais là ce sont des tournesols...Huit. J'en ai huit à broder pour une copine. Si vous me suivez depuis ces quelques années, vous avez peut être reconnu le rond de serviette que j'avais brodé il y a plusieurs mois déjà. A raison d'une quinzaine d'heure pour chaque, j'y consacre en ce moment tout mon temps, et tard le soir pour être dans les clous, c'est à dire terminer avant le réveillon. Il m'en reste deux, donc ça devrait aller. Du coup, je n'ai pas du tout travaillé sur la broderie bigoudène depuis, et le cours approche, hum, hum, je vais me faire gronder par le maître Pascal... Sur la dernière photo je vous montre mon deuxième baton Hédébo, un peu plus gros que l'autre, pour varier la taille des anneaux. C'est un tourneur sur bois qui me l'a confectionné, l'autre jour, au marché de Noël. Il peut en refaire, si ça vous intéresse....

Depuis quelques mois, je tricote des boules de Noël en suivant les instructions du livre des Norvégiens, Arne et Carlos. Les voici présentées sur un petit sapin en attendant le plus grand. J'ai aussi cousu deux valisettes et avancé un peu ma broderie bigoudène.

C'est l'automne, et comme les feuilles mortes, les projets de broderie se ramassent à la pelle. Le tout est qu'un jour l'ensemble des ouvrages commencés soient terminés, ce qui n'est pas tout à fait mon cas. Mais bon, c'est tellement agréable de se lancer dans quelque chose de nouveau !!! Une petite broderie en fil d'or pour un étui à dé qui est à présent monté, une broderie de style bigouden qui deviendra un jour, (l'histoire ne dit pas quand...) un magnifique sac à main, et voilà ce qui se trame chez moi en ce moment. donc pour cette dernière, point de chainette en rond, rembourrage des autres parties au fil à repriser avant le point lancé serré (au fil de soie) afin de donner du rebondit, du relief. Une difficulté car il faut être très régulier dans la tension du fil. On verra le résultat. Il y aura ensuite de la chainette échelle et c'est à peu près tout je pense. 

...quelques vues de Pont-Aven, prises au début septembre. Balade dans le bois d'amour, de tous temps un endroit très prisé des peintres.

Nous voilà déjà en octobre. Pour prolonger ce bel été ensoleillé que nous avons apprécié, je brode la plage....J'avais commencé, à l'école de broderie, un gros bouton au crochet de lunéville avec pose de minuscules perles et de paillettes. Cette approche du crochet de lunéville m'avait donné des suées et j'avais mis une éternité pour poser ces petites perles en tenant chacune d'elles au bout des doigts sur l'envers du travail. Une fois l'exercice terminé, j'avais mis l'ouvrage de côté. Je l'ai ressorti il y a quelques jours avec la ferme intention de le terminer. Voici donc mon avancée avec la pose de paillettes debout et la mise en place des coquillages. Je vais maintenant combler les vides avec des perles de tailles différentes, donc la suite bientôt.

Cet après-midi j'ai décidé de me lancer dans l'encadrement. Comme vous avez pu le constater, j'enchaîne les ouvrages brodés, mais une fois terminés, je les roule dans le tiroir et ils sont rarement mis en valeur. Aujourd'hui est donc un grand jour, j'ai réalisé un encadrement toute seule, en prenant quelques renseignements sur Internet. Et bien, je ne suis pas mécontente de moi. Il y a des choses à améliorer, mais bon. J'ai fixé le triskel sur un rond en carton, collé un croquet sur un fond et le triskel par-dessus; Et zou ! Au premier plan, vous voyez le photophore que m'a offert Lily, en broderie hardanger.

Commencée au mois de d'avril, voici ma fleur-papillon terminée et dans la foulée, je me suis...

défoulée en brodant le triskel, l'un des kits de Pascal Jaouen. Il me faut encore terminer trois ou quatre ouvrages pour être totalement à jour, donc au boulot, d'autant plus que les cours de Pascal reprennent bientôt !

Nous avons passé une semaine ensoleillée du côté de Fouesnant et nous nous sommes promenés en Cornouaille et en Pays Bigouden, toujours enchantés par ces paysages et par l'ambiance. Quelques photos insolites pour commencer cette promenade.

tranquillement, je tisse ma toile au point d'araignée (trois tours seulement) sur un des pétales de ma fleur papillon. Sur d'autres pétales, il me reste encore à tirer des fils avant de rebroder ceux qui restent au point de surjet et point d'esprit, au centre, un peu de cilaos et pour finir quelques traits de point de tige, et la broderie sera terminée avant d'être encadrée ou montée en coussin, je ne sais pas trop.  

vacances ou pas, il faut garder la main, maintenir en mémoire les conseils reçus lors du cours de broderie. Pas très habile avec mon crochet de Lunéville, j'ai donc décider de m'entraîner. Et l'arbre de vie est apparu sur une grande serviette, blanche à l'origine, et que j'avais teint en gris. Il m'a fallu de la patience parce que jusqu'ici je n'ai fait qu'un demi ouvrage au crochet de lunéville, et sur de l'organdi. Là, le tissu plus épais ne se laissait pas faire par moment, mon fil (du fil à quilter, deux couleurs de rouge) s'abîmait parfois, mais je suis arrivée au bout et c'est ma plus grande satisfaction. Il y a certainement plein de défauts mais je suis contente tout de même. Il me faudra encore de nombreuses expériences comme celle-ci pour avoir un geste plus sûr et gagner en rapidité pour travailler avec le crochet, c'est un début.

Pendant notre voyage, nous avons fait un petit tour à la piscine. Il faisait tellement chaud, 28° pratiquement tous les jours. Mais attention pas n'importe quelle piscine. Elle se situe à Roubaix. De gros, très gros galets nous accueillent dans le jardin, Puis nous entrons et nous allons d'émerveillement en émerveillement. C'est un lieu enchanteur dans un bâtiment construit dans les années 1930 qui garde encore le souvenir des éléments si modernes à cette époque, les douches, bains, cabines, avant le plongeon dans le grand bassin.  Bien sûr ce n'est plus une piscine, mais il y a encore un bassin et tout autour, ce qui fait la richesse d'un musée, sculptures, oeuvre de peintres, expositions. J'ai trouvé ce lieu magique, vraiment. Le connaissez-vous ?

Au cours de notre périple dans le Nord, nous avons fait le Ch'ti tour avec un guide à Bergues. Vous le savez sans doute, c'est la ville où a été tourné le film de Dany Boon, "Bienvenue chez les ch'tis". Très bon acteur lui aussi, le guide, qui est aussi carillonneur, nous a raconté les péripéties du tournage dans le beffroi, dans les maison et les rues, il nous a bien fait rire. Nous sommes montés dans le beffroi pour faire des photos, nous étions un peu serrés là-haut, mais personne n'est resté coincé...

Et oui, sans, vous prévenir, je suis partie en vacances, pour une semaine bien remplie, riche en visites de toutes sortes. Direction le nord, le département du Nord. A part une matinée, nous n'avons eu que du soleil et des températures proches de 25 ° tous les jours. Je sais, j'ai de la chance, j'ai toujours un temps magnifique quand je part visiter un bout de France. Une des découvertes qui m'a beaucoup plu, l'écomusée de l'Avesnois, le musée du textile et de la vie sociale de Fourmies. " époque où Fourmies était centre Mondial de la Laine Peignée, il traite également de la réalité sociale du XIXème siècle. Les salles d'exposition regroupent un important parc de machines de filature et de tissage représentatives de l'évolution des techniques de la seconde moitié du XIXè siècle jusqu'aux années 1970". Le guide nous a aussi expliqué la dure vie de ces familles où les parents et les enfants travaillaient à la filature pour quelques sous et dans des conditions de travail très dures, humidité,  vacarme des machines, etc. L'autre partie du musée présente l'intérieur des maisons et des boutiques, une rue pavée avec ses magasins. les reconstitutions d’un estaminet, d’un intérieur ouvrier, d’une salle de classe .  Elles dévoilent les difficiles conditions de la vie quotidienne à la fin du XIX ème siècle et je dirais même du début du 20e s. En tout cas, ce musée est extraordinaire et si vous êtes dans les environs, ne ratez pas la visite.

J'ai délaissé les couleurs de mes reprises cannelées pour de la broderie blanche, ce dernier trimestre, au cours de Pascal Jaouen. Je cerne les parties à fils tirés d'un point de bourdon. Une fois les fils tirés, broderie au point d'esprit ou au point de "smock". Voilà où j'en suis pour l'instant.

voulez-vous courir à pas de géants sur les cailloux ? , courir dans l'eau avant que la marée ne vous rattrape (ouf, il était temps) ?, compter les bernaches, ? vous laisser bercer par les vagues à califourchon sur les immenses bouées ? ou jouer au ballon ? Je vous souhaite un bon week-end, au soleil.

Même combat ? mais oui, c'est la guerre ! la guerre pour grignoter du temps sur le temps afin d'avancer ces ouvrages, tout en allant voir du côté de l'eau s'il fait beau, sans oublier de travailler un peu...ainsi va le temps dont la facheuse habitude est de passer trop vite. Et par beau temps de jolies surprises du côté de l'eau.

Ce soir, j'étais de mèche. Traduisez, je boutissais. Depuis dimanche, j'ai  en effet ressorti mon boutis pour avancer un peu la sculpture du tissu. Petit à petit le motif apparaît aussi vite que la mèche disparaît entre les deux épaisseurs de batiste. C'est magique. Vous avez déjà essayé ? Tentez, c'est très agréable.

il vous faut un marque page ! Modèle et jours trouvés dans ce livre des Editions de Saxe.