Voilà, je viens de terminer la fleur en dentelle "oya" en m'inspirant de la vidéo sur youtube "igne oyalari beyaz gûl yapimi". Pour un essai je ne suis pas mécontente, même si j'ai galéré au début pour comprendre comment faire un point à peu près régulier. Bon il y a beaucoup d'imperfections, mais la vision globale est correcte. La prochaine mouture sera je l'espère plus proche de la belle fleur présentée par la brodeuse.

et un petit passage pour affirmer que je suis toujours là...Les journées passent tellement vite et mon emploi du temps surement mal calé puisque je n'arrive plus à mettre quelques lignes sur ce blog. Les aiguilles elles s'activent tous azimutes, en voici la preuve : un châle bien chaud en alpaga, tout au moint mousse, et un panier en patch pour lequel il manque une anse. A bientôt ! 

Fin juillet et début août, j'ai participé à une exposition où j'ai présenté une partie de mes broderies exécutées depuis plusieurs années. En voici quelques photos. J'avais à ma disposition deux tables et une grille au milieu de la salle. Cette expo présentait aussi des peintures, de la carterie, des doudous tricotés, de l'encadrement, de la céramique et plein d'autres merveilles.

Belle trouvaille et Jolie porte bleue découverte lors de notre petite balade cet après-midi. Nous avons toqué à l'entrée de cette drôle de cabane nichée dans un arbre, dans l'espoir de saluer les occupants, mais il n'y avait personne ! Les Korrigans étaient-ils partis en vacances ? ou se sont-ils perdus dans le bois ?

averses de grèle ou de neige depuis ce matin, mes moufles fraichement terminées sont les bienvenues. Je les ai déjà testées samedi et dimanche, verdict : elle gardent bien les mains au chaud et sont très douces. Cette fois ma panoplie hiver est complète, avec bonnet tricoté avec le même motif, les moufles et l'écharpe "saroyan" que j'avais tricoté il y a quelques années. Mais petites aiguilles en bambou ayant encore envie de danser, j'ai dans l'après-midi d'hier tricoté une boule de Noël trouvé dans l'excellent livre d'Arne et Carlos.

Dans la série tricot, j'ai étrenné mais nouvelles aiguilles à chaussettes "addicrasytrio", trois petites aiguilles flexibles double pointe de 21 cm chacune de la marque addi. Après quelques rangs d'adaptation, ça roule. Les mailles sur 2 aiguilles et la troisième pour tricoter, c'est pratique. Bientôt, j'essaie l'aiguille unique double pointe et flexible de 25 cm de chez addi aussi.. Je les ai achetées toutes les deux chez Triscote. Voilà pour les chaussettes. J'ai également en chantier un essuie main en coton. Pourquoi un essuie-main , me direz-vous ? Et bien parce que je dispose de cette petote jaune et unique qui ne servait à rien jusqu'à présent qu'à encombrer mon panier. Une fois tricotée, elle servira à se sècher les mains ! et puis tant qu'à faire, j'ai crocheté un tawashi, vous savez, ces trucs rigolos qui remplacent les éponges. Je m'amuse, je m'amuse !! ah oui, j'ai aussi recyclé un vieux napperon au crochet. Par la magie de quelques mailles roses tout au tour, il est devenu filet à provision.

ma nappe blanche et noire (gwenn ha du) en organdi a de nouveau la faveur du métier, la broderie avance un peu tous les jours. Encore quelques points dans le dernier motif du centre et il ne me restera plus qu'à broder les croissants : deux rangs de point de chainette autour de chacun d'entre eux,  fils à tirer et à broder au point d'esprit. Encore une bonne centaine d'heures de plaisir en perspective. j'en suis déjà à 400 heures de travail sur cette nappe. Ensuite, il me faudra attaquer les finitions, ce sera le point de paris pour l'ourlet. Pour l'heure, gros plan sur le laouig chevron (point de chainette rebrodé) 

Mes jours avancent doucement. Les barrettes en "vous à moi" (je ne sais pas s'il y a un autre nom pour ce genre de point) sont commencées sur un côté après le point de bourdon du pourtour. Programme suivant, remplissage des fenêtres obtenues à la manière de la broderie reticello. Je me lance, je n'ai jamais essayé cette broderie.

Ces jours-ci, mon activité principale, c'est la couture. Plis religieuse, bas des rideaux en feston sur six rideaux d'un mètre sur soixante-dix centimètres chacun environ. A présent que la couture est terminée, je les brode au crochet de lunéville, dans trois tons de gris, sur le thème des arbres. Le premier est terminé, tous les fils sont rentrés. Le prochain rideau sera brodé d'un arbre différent. Pour le troisième rideau qui sera accroché sur la fenêtre de la chambre, je ne brode pas un arbre, mais un coeur. Afin de coudre les plis religieuse bien droit, j'ai tracé mes lignes au stylo bleu. Il est magique de crayon, un coup de fer à repasser, et hop, les lignes ont disparu. Vous l'utilisez aussi ? Moi je ne m'en sépare plus. Mais pas question de m'en servir pour faire des chèques. Vous imaginez, si tout s'efface ? Voilà les festons sont cousus aussi. Mon gabarit, avec une assiette, pour un bel arrondi.  

Une pierre a été déposée

au bout d'un chemin

une pierre

comme n'importe quelle pierre

sauf qu'on y trouve des traces de main

et dans les mains les traces d'un visage

qu'un jour

caressa un regard avec tant de douceur

qu'aujourd'hui encore le mouvement se poursuit...

(extrait d'un poème d'Yvon Le Men, poète qui vit à Lannion).

Tourony à Trégastel, en fin d'après-midi.

balade du dimanche et découverte d'une jolie fontaine le long du Léguer, à Loguivy et des vielles pierres du petit bourg.

Un escalier vieux comme le monde nous a permis de découvrir une jolie balade dans le bois au-dessus de la rivière.

Les murets et les murs des maisons en pierres de Lannion se marient à merveille aux fleurs de saison.

encore un escalier, qui se heurte au mur. La balade était sportive, c'était un endroit que je ne connaissais pas.

Demain, dimanche, porte ouverte de l'atelier de créativité où je vais tous les mardis. Pour l'occasion, j'ai cousu et brodé, ou inversement....deux étuis à dés. Tissu velours, paillettes et micro perles, qui seront exposés demain. D'abord, face intérieures et extérieures, puis les faces assemblées qui forment l'étui.  

Depuis le 2 janvier, rien, pas une photo. C'est que, voilà, j'ai le nez dans le tambour dès le moindre temps libre pour broder, broder, broder, mais avec quel plaisir ! Ma nappe bigoudène (en organdi) prend de l'allure, mes petits boutis sont de plus en plus dodus, et le panier fleuri va être joli. Ce dernier ornera un abat-jour, un nouveau défi à relever, (à suivre, donc). Place aux photos, si vous le voulez bien.

J'ai eu un peu de mal à reporter le motif sur le tissu noir, mais une fois fait, que du bonheur. ah !  j'oubliais, le principal, c'est d' une écharpe brodée que je vous parle. Une écharpe pour ma fille qui souhaitait un tissu noir et une broderie dans les tons gris. J'ai trouvé un très beau crèpe, un beau tissu un peu lourd, et bien sûr des fils de soie, quelques micro perles et le dessin du cahier de motifs à broder 2012 de Pascal Jaouen, bien sûr. Une semaine plus tard, voilà, c'est fini, l'écharpe est remise à sa destinataire. Assez bavardé, voici les photos.

A Lillehammer, nous avons descendu les 945 marches qui longent le tremplin de saut à ski d'où se sont élancés les champions olympiques en 1994 (et pendant trois jours, nous avons eu mal aux mollets...)...Pendant cette descente mémorable, nous avons assisté à l'entraînement de plusieurs sportifs qui descendaient tout "schuss" la piste synthétique pour voler jusqu'au sol. Magnifique ! mais difficile de les prendre en vol.

Pendant que certains prenaient un bain de mer, nous avons choisi de prendre un bain de ville. Pas par esprit de contradiction, non ! Nous devions conduire fiston à la gare, et nous sommes restés en ville, (Lannion) très calme en ce jour férié.

Le long du Léguer, l'allée des soupirs.

Le long du Léguer, mais dans l'autre sens.

Après le pont, vous montez la rue du port et vous arrivez sur la place du centre et ses belles maisons à colombages.

Tout ça pour vous montrer les miens, ha, ha !!! En rentrant de cette visite (voir le post précédent), j'ai examiné plus attentivement un ouvrage au crochet qui dormait dans un coin depuis longtemps et qui vient de chez ma grand- mère. C'était certainement un devant de cheminée au crochet, avec des petites pendouilles. Je ne savais pas comment utiliser une telle longueur qui n'allait nulle part sauf accroché au mur. Mais en le divisant en trois. Mais c'est bien sûr !!! J'ai donc fait des coutures machine à intervalles réguliers et coupé entre ces coutures. Et hop voilà des jolis rideaux. J'ai eu un peu de réticence avant de couper un si bel ouvrage mais il est quand même bien mieux là que dans un carton, non ?

De temps en temps je feuillette l'album photos de mon voyage en Norvège, tellement beau. voici des décos ancienne pour l'une dans une ferme où nous avons été accueillis par les propriétaires. L'autre photo a été prise dans un restaurant en montagne, dans un endroit isolé et en chantier, car ils construisent une station de ski. La déco était de couleur noire dans tous les salles que nous avons vues, même les sanitaires.

Au cours de notre voyage en Norvège, (en juin) nous avons visité le musée des navires viking, à Oslo. Impressionnant, et j'ai été ravie  de cette visite. Un des premiers livres de poche que j'avais lu, étant jeune, avait pour titre l'expédition du Kon-Tiki de Thor Heyerdahl (Norvégien) dont le radeau est aussi présenté dans le musée. La boucle est bouclée donc, d'autant plus que encore plus jeune j'avais lu le fameux "Annie en Norvège" dont j'aimerais bien retrouver un exemplaire.   

Je n'ai pas compté combien de rangées de carrés et de rectangles j'aurai besoin pour faire ma portière en patch. En attendant voici de nouveaux carrés. Question du jour, est ce que je reproduis toujours ces même motifs de haut en bas ou je cherche à chaque fois un nouveau modèle ? Votre avis m'intéresse.

Je la voyais de loin à chaque balade à Tréguier, mais je ne l'avais jamais approchée. Pourquoi ? parce qu'elle est un peu en dehors du centre ville où règne la cathédrale. Je vous présente la tour Saint-Michel, vestige de la chapelle du XVe siècle, bâtie en 1484. Il ne reste que la tour accolée à une maison d'habitation. Sur son histoire, je n'ai encore rien trouvé. Le clocher est habité par les pigeons. La troisième photo représente l'intérieur du clocher sur toute sa hauteur et me fait penser à un kaléïdoscope. la dernière photo: dans la prairie près du clocher, un arbre "oiseau" nous indique la direction à prendre pour continuer le chemin. Bonne balade !

Il y a 20 ans, notre département les Côtes du Nord a été baptisé les Côtes d'Armor. En fouillant dans mes tiroirs, j'ai retrouvé un livre de géographie datant datant de 1926, imprimé à Saint-Brieuc à l'Imprimerie Moderne et destiné aux cours moyen et supérieur. "Le cours élémentaire trouvera profit et intérêt à résoudre quelques-uns des exercices de géographie locale", indique la note aux maîtres. Voici les 4 premières pages du livre. J'espère que vous pouvez agrandir les images, notamment pour lire la préface tout à fait charmante destinée aux écoliers, ainsi que pour lire la carte.

Quelques heures ont passé depuis mon dernier "bulletin", et la météo a évolué. quleques flocons sont venus se déposer dans ma petite région, pour preuve voici une photo, pas terrible, mais on voit bien que le blanc s'installe...J'aime bien la neige, regarder les flocons virevolter, mais déjà moins quand il faut sortir la voiture.   

Vous me croyiez en vacances, abandonnée je ne sais où ? mais non....j'étais à la maison à tirer l'aiguille, sagement, passionnément même, parce que je n'étais pas loin de finir la première étape de mon boutis commencé en janvier alors qu'il neigeait.  Cet après-midi j'ai commencé la seconde partie, le rembourrage. Il va être joli !! du moins je l'espère...

Un petit clin d'oeil : Le phare de l'Île Vierge. Il est construit sur un îlot à 1,5 km de la côte. Il est situé en Finistère-Nord, dans l'archipel de Lilia (commune de Plouguerneau).

Construit de 1896 à 1902, d'une hauteur de 82,5 m, il est le plus haut phare d'Europe et le plus haut phare du monde en pierre de taille. L'intérieur est tapissé de 12 500 carreaux d'opaline provenant des usines Saint-Gobain.

C'est une tour à double paroi, tronconique à l'extérieur, cylindrique à l'intérieur, en moellons de granit, sur un soubassement de pierre supportant une lanterne de grande taille.

Il y a 397 marches pour accéder à la plateforme, plus 5 marches à l'extérieur. Il fait partie des 4 derniers phares français à être toujours gardienné (il sera gardienné par son ultime gardien jusqu'en 2010). On peut le visiter, l'accès à l'île Vierge se faisant par bateau uniquement.

Il a été électrifié en 1956 et doté d'aérogénérateurs en 1967.